Pourquoi Jura Vaud Sud ?

Pour que Sur Grati, Mollendruz, Les Grands Plats et Bel Coster soient sans éoliennes.

vendredi 25 septembre 2015

Ils ne manquent pas d'air !

Depuis la mise en place de la "Plateforme éolienne" du Canton de Vaud, on voit bien comme le dialogue est favorisé. Après la mise à l'enquête en pleine vacances estivales du parc du Mollendruz (éolienne d'or de la communication), voici venir un parc écarté de la planification cantonale, mais qui s'en fiche complètement, parce qu'il n'y a pas de raison que les autres puissent s'en mettre plein les poches et pas nous, oups, non, la vraie raison est bien entendu de participer activement à la politique d'économie d'énergie et de sortie du nucléaire grâce aux énergies renouvelables voulue par le CF.

Voici l'article paru dans la Région. Au passage, il est intéressant de voir comme on mélange un peu tout dans les médias: Dans la dernière partie, on nous dit qu'il y a eu un plébiscite lors des dernières votations. Aux dernières nouvelles, s'il y a eu un contre-projet à quelque chose lancé par un Grand Conseil, ce n'était pas dans le Canton de Vaud, mais dans le Canton de Neuchâtel. Voilà comment on peut manipuler en douce. C'est pour cela qu'il faut absolument s'informer et aller voir de partout, et pas forcément du côté de l'argent !

Second souffle pour l’éolien à Bavois

Écarté préalablement de la planification cantonale, le projet de parc éolien sur le site du restoroute pourrait bénéficier d’une nouvelle chance de voir le jour.
Le projet initial prévoit l’installation de cinq éoliennes sur un site surplombant le restoroute, 100 mètres au-dessus des véhicules stationnés à l’arrière plan.
Le projet initial prévoit l’installation de cinq éoliennes sur un site surplombant le restoroute, 100 mètres au-dessus des véhicules stationnés à l’arrière plan.
Bien qu’il ait reçu un vaste soutien local, le projet éolien du Restoroute de Bavois a été exclu de la planification cantonale il y a deux ans. «Les valeurs de mesure fournies ne provenaient pas du périmètre concerné, mais d’une extrapolation de celles saisies sur le mât de Daillens, situé à 4 kilomètres. La modélisation n’a pas été acceptée », indique José Basset, directeur de projet pour le compte du développeur Vento Ludens, dont le bureau suisse est situé au Technopôle d’Orbe.

Un potentiel confirmé

Des mesures effectuées ultérieurement sur le site confirment pourtant son potentiel. «Les valeurs obtenues sont indicatives, mais elles donnent des meilleurs résultats que nos pronostics», commente-t-il. Concrètement, ces chiffres supposent une production annuelle d’électricité estimée à 27 millions de kWh, soit l’énergie nécessaire à l’alimentation de 6100 ménages de quatre personnes ayant une consommation annuelle de 4500 kWh par an.
Suite à la mise à l’écart du projet, Vento Ludens et la Commune de Bavois ont contacté le Canton, rencontré notamment Cornelis Neet, directeur général de l’environnement et François Schaller, président du comité de planification des parcs éoliens (Copeol), mais aussi la conseillère d’État Jacqueline de Quattro. Leur persévérance a porté ses fruits, puisque, au point mort jusqu’à très récemment, le dossier va être réétudié, au même titre que le projet d’Essertines-sur-Rolle, également conduit par vento ludens.
«Nous espérons que le site sera prochainement réintégré dans le plan directeur cantonal sous conditions. Auquel cas nous allons lancer les différentes études, qui couvriront une période d’environ 5 ans. Préalablement écarté de la liste des projets éoliens, celui de Bavois pourrait, pourquoi pas, mettre les autres dans le vent car il bénéficie d’un atout de taille : l’appui des propriétaires fonciers, de la population et des autorités. «On a beau avoir le plus beau projet du monde sur papier, il ne sera jamais construit s’il n’est pas soutenu localement», conclut José Basset.

Décision cette année

Cornelis Neet, directeur général de l’environnement, confirme que le dossier concernant le projet éolien de Bavois est en cours d’analyse. «Le député Régis Courdesse est intervenu pour demander de l’inclure dans la planification cantonale. Nous avons également reçu le résultats de mesures du vent effectuées sur le site par les porteurs du projet. Nous regardons tout cela avec sérieux», indique-t-il. La décision, quant à l’intégration du site de Bavois, devrait tomber d’ici la fin de l’année.

Résultat encourageant

Le plébiscite réservé au contreprojet du Grand Conseil, qui propose une planification cantonale portant sur la construction de cinq sites éoliens lors des dernières votations, réjouit Cornelis Neet. «La Confédération a placé la barre très haut avec la stratégie énergétique 2050 en termes d’économie d’énergie et de production d’énergie renouvelable. Cela passe par la concrétisation de projets éoliens. Or, on constate que, consultés à grande échelle, les Suisses ont un grand intérêt pour ce type d’énergie.»

jeudi 24 septembre 2015

Article Figaro sur l'influence des éoliennes sur la production laitière

Le Figaro relayait aussi cette influence des éoliennes sur la production laitière des vaches. Vous pouvez trouver l'article en utilisant le lien ci-dessous (mais il faut être abonné) ou le lire avec la retranscription suivante.


Source :  http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/09/17/01016-20150917ARTFIG00286-ces-eoliennes-qui-troublent-le-lait-des-vaches.php?redirect_premium

Un rapport d'expert démontre un lien de causalité entre la baisse significative de la production du cheptel d'un exploitant agricole de la Somme et le parc éolien voisin.

Les éoliennes feraient tourner le lait des vaches. C'est en tout cas la conviction de Yann Joly, exploitant agricole près d'Amiens, dans la Somme, qui assigne un opérateur éolien en justice devant le TGI de Paris. Depuis l'installation d'un parc de 24 éoliennes à proximité immédiate de son exploitation, en 2011 et 2013, l'agriculteur a constaté une baisse sensible de sa production laitière ainsi qu'une dégradation de l'état sanitaire du cheptel.

Les 120 vaches, jusqu'alors paisibles et «rentables» sur leurs quelque 65 hectares de terre, présentent des troubles variés depuis l'installation des géantes de fer, conduisant à une nette baisse de productivité et de résultats financiers pour cette société civile laitière familiale. Le préjudice, bien tangible à en juger par les bilans d'exploitation, et le lien de causalité entre la prospérité des unes et l'étiolement des autres sont pour la première fois démontrés dans un rapport d'expert, que le Figaro s'est procuré.

Baisse de la consommation d'eau du cheptel

Dans ce document, l'ingénieur en agriculture Christiane Nansot, expert agricole et foncier près la Cour d'appel d'Amiens, atteste que la production laitière de ce cheptel est affectée par une baisse sensible de leur consommation d'eau depuis l'édification des éoliennes. Or la consommation d'eau et la production de lait sont corrélées, comme l'attestent la littérature médicale vétérinaire.

La qualité de l'eau ou tout autre facteur ne sont pas en cause, comme le révèlent les nombreux tests, recherches et analyses effectués pendant des mois par les professionnels. «Le technicien du contrôle laitier, le vétérinaire, le marchand d'aliments n'ont pas trouvé de raisons rationnelles», dit le rapport qui estime ce seul préjudice à 265.908 euros. Le géobiologue Arthur Revel a conclu lui-même à «une dégradation des ambiances de nature à stresser durablement le cheptel bovin et à pénaliser la production laitière».

Problèmes de croissance pour les génisses

L'expert près les tribunaux relève par surcroît que «le constat de baisse de productivité ne porte pas que sur la production laitière» mais «également sur la croissance des animaux». Les pesées régulières montrent un «manque de gabarit des génisses au vêlage», «un retard de croissance, notamment dû à un manque de consommation d'eau et d'aliments», dit Christiane Nansot, expert agricole et foncier près la Cour d'appel d'Amiens

«Il en ressort une perte de GMQ (gain moyen quotidien, NDLR) de l'ordre d'un tiers, cela veut donc dire que pour qu'une génisse actuellement dans cet élevage atteigne sa taille normale, il lui faudra 50 % de temps en plus qu'un animal ayant une croissance normale», précise-t-elle en évaluant le coût de ce manque de gain de croissance à 91.000 euros.

«Il n'y aura pas d'autre remède que soit déménager l'élevage sur un autre site, soit une indemnisation (de l'agriculteur) pour arrêt de la production laitière permettant de couvrir le coût des investissements réalisés»

Elle note aussi une augmentation des mammites, une affection courante de la mamelle des vaches laitières, et une «qualité bactérienne du lait qui se dégrade». Des pertes «qui se sont amplifiées au fil des années», observe-t-elle.

«Miné par ce gâchis», l'éleveur réclame aujourd'hui 356.900 euros à l'opérateur éolien. «Au début de ce projet éolien, mon client y était favorable, c'est dire sa bonne foi et son absence de parti pris idéologique!», commente Me Philippe Bodereau, avocat de l'agriculteur. Yann Joly demande aussi à la justice «le démantèlement, voire la démolition, des éoliennes litigieuses», dit l'assignation.

«Il n'y a pas de solution magique pour inverser la tendance tant que les éoliennes resteront implantées», conclut Christiane Nansot, et «il n'y aura pas d'autre remède que soit déménager l'élevage sur un autre site, soit une indemnisation pour arrêt de la production laitière permettant de couvrir le coût des investissements réalisés».

À ce jour, qu'il s'agisse du bruit ou des champs électromagnétiques, aucune étude n'est scientifiquement venu établir que les éoliennes avaient un impact nocif sur les animaux, même si de nombreux scientifiques admettent des «zones grises» et reconnaissent des nuisances, notamment sur les «zones de faille».

Par Delphine de Mallevoüe  le Figaro  17 septembre2015

Influence des éoliennes sur la production laitière !

Voici un reportage de France 3. Il nous parle d'un paysan dont les vaches produisent deux fois moins de lait depuis l'installation d'éoliennes à proximité.

mercredi 16 septembre 2015

Les projets éoliens suisses donnent de mauvaises idées de l'autre côté de la frontière !

Le titre de cet article dit tout: dans le Haut-Doubs, on s'y met aussi. Ça commence par des mesures de vent du côté des Fourgs, mais on parle aussi de Jougne et des Hôpitaux !
Vous pouvez lire l'article de l'Est républicain en cliquant sur le lien ci-dessous:
Il faudra faire preuve de solidarité transfrontalière ! D'ici là, allez voir le mât et imaginez la taille des éoliennes, c'est-à-dire deux fois plus haut...

mercredi 9 septembre 2015

Communiqué de presse Paysage Libre Suisse

Suite au communiqué pleurnichard de Suisse Eole, Paysage Libre - Freie Landschaft a publié le communiqué de presse suivant, histoire de remettre l'église (et non pas l'éolienne) au milieu du village:

Quand les sauveurs de la planète sont gênés par les protecteurs
De la nature et du paysage

Le 31 août écoulé, à Berne, inquiète de la montée du refus des éoliennes par de plus en plus de citoyens, Suisse Eole a tenté de frapper un grand coup ; en assénant, comme à son habitude des affirmations péremptoires sans aucun fondement ou une quelconque preuve.

Qui est Suisse Eole ? Une association outrageusement subventionnée par la Confédération qui, plutôt que de donner accès à une information neutre, s’est transformée en un lobby n’agissant que dans le sens de ses intérêts personnels bien compris ;  le comité n’est composé que de personnes vivant du business éolien, soit sociétés électriques, développeurs, bureaux d’études et d’ingénieurs que les projets éoliens font vivre via de juteux mandats. Pour masquer leur véritable dessein, ils se déguisent en bienfaiteurs de l’humanité.

Les associations de protection de la nature et d’opposants aux projets nuiraient donc gravement à la progression de l’éolien en Suisse, ne respectant pas la volonté populaire. Ah bon ! Voyons donc cela de plus près. Si l’on prend le vote neuchâtelois, la scandaleuse campagne de désinformation, à coups de milliers de francs, a abouti à un vote de 60% de oui aux projets du canton uniquement  parce que la propagande fait prendre aux citoyens des vessies pour des lanternes.

Il faut le réaffirmer, jamais, vraiment jamais, on ne fermera la moindre centrale nucléaire en la remplaçant par des éoliennes. On peut mettre, allez chiche, 10'000 éoliennes en Suisse, ce qui ravirait tous ces affairistes déguisés en sauveurs de la planète, le jour où il n’y a pas de vent, il n’y a pas d’électricité et les jours sans vent sont très nombreux en Suisse puisque le facteur de charge de ces machines se situe entre 18 et 22% de moyenne annuelle, ce qui signifie qu’elles ne produisent à pleine charge qu’environ 20% du temps, soit un jour sur cinq. Si les citoyens avaient les véritables informations, nombreux seraient ceux qui ne voteraient pas oui à ces projets ; donc ces votes ne sont pas valables, les règles démocratiques d’une information claire et neutre étant violées.

Sur le non-respect du vote populaire, il faut rafraîchir la mémoire de nos sauveurs qui peinent à se repeindre en vert,  laquelle est bien courte : en 2002, les Suisses ont clairement dit non à la libéralisation du marché de l’électricité ; qu’à cela ne tienne, on le fait tout de même alors que l’expérience de nos voisins prouvent que contrairement à ce qui est annoncé, cette libéralisation n’entraîne pas une baisse du prix de l’électricité, mais plutôt une augmentation, les bonnes affaires étant réservées aux marchands et pas aux consommateurs. Plus grave, aujourd’hui c’est cette libéralisation qui met en très grands danger notre trésor, que nous envient beaucoup de pays, nos barrages qui sont eux de vraies énergies renouvelables et qui produisent une électricité gérable, ce qui n’est pas le cas des éoliennes dont la production est erratique, donc non gérable.

En 2013, les Suisses ont clairement dit oui à la modification de la loi fédérale sur l’aménagement du territoire, prévoyant notamment de renforcer la lutte contre le mitage du territoire. Qu’à cela ne tienne : on autorise l’implantation de ces usines électriques de 200 m de haut partout dans la zone agricole et même aussi dans la zone de protection selon le récent arrêt du Tribunal Fédéral qui est passé tel chat sur braise sur la question cruciale posée de la violation de la règle fondamentale de la stricte séparation des zones bâties et non bâties.

Ces usines électriques posées en pleine nature, entraînent des ravages énormes dans la nature de même que sur la santé des riverains. Nous ne laisserons pas faire : notre cause est juste et notre combat fondé. La vertu n’est pas du tout dans la direction montrée par le doigt de ceux qui sont motivés uniquement par le profit générés par des subsides qui sont les plus élevés d’Europe, ce qui démontre clairement que leur montant a été fixé par une administration fédérale totalement inconsciente des effets pervers de la libéralisation du marché et de la totale distorsion de concurrence entraînée par les subsides, notamment allemands qui ont coûté aux consommateurs 23 milliards d’euros en 2014.

Lorsque l’ on sait la ruée vers l’or générée par la mise en place des subsides le 1er janvier 2009 parce que l’OFEN avait, en toute irresponsabilité, choisi d’appliquer la règle du « premier projet déposé, premier servi » ; comment le consentement des habitants du Peuchapatte et de St Brais a été totalement surpris par une désinformation totale sur les véritables nuisances de ces machines, on ne peut être que révolté par le mépris de ces sociétés électriques pour les gens du monde rural dont la vie ne vaut pas bien cher quand il s’agit de battre les concurrents pour s’attribuer des subsides pendant 25 ans.

Aux plaintes réitérées des habitants du Peuchapatte, petit hameau du Jura noyé dans la verdure, le responsable des 3 machines  implantées par Alpiq a répondu « bientôt vous ne les entendrez plus ; en vieillissant, on devient sourds » !

Ce qui domine dans ce dossier, c’est d’abord l’argent, l’ignorance et la désinformation via la propagande de Suisse Eole.

L’argent collecté via les taxes sur les factures d’électricité doit d’abord être utilisé pour isoler les bâtiments. Il n’y a aucun besoin de produire de l’électricité supplémentaire puisque précisément, l’Europe souffre d’une totale surcapacité de production électrique, qui est une des causes de la baisse du prix. La consommation a baissé ; elle stagne ; il suffit de se référer aux statistiques fédérales pour le constater.

Alors messieurs les sauveurs de la planète, vous pouvez rengainer vos mensonges ; l’information progresse et plus les citoyens sont informés, plus ils disent non ; c’est cela la vraie démocratie.



Association faîtière Paysage Libre – Freie Landschaft

Elections octobre

Les élections (Conseil national et Conseil des Etats) arrivent à grands pas. Si vous voulez savoir ce que pensent les candidats au sujet de l'énergie, vous pouvez aller sur le site smartvote.ch 
Vous y trouverez un grand nombre de candidats qui ont répondu à de nombreuses questions, dont une formulée de la sorte:

Les directives de protection de l'environnement et du paysage devraient-elles être assouplies pour favoriser la construction et l'agrandissement de centrales éoliennes, solaires et hydrauliques?

Si les candidats pensent oui, on peut penser qu'ils seront plutôt favorables à implanter des éoliennes n'importe où...

Après, à vous de voir !

mardi 8 septembre 2015

Dossier Figaro Scandale des éoliennes

Le week-end passé paraissait un dossier sur le scandale des éoliennes dans le Figaro Magazine.
Si vous ne l'avez pas eu en mains, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous pour pouvoir le consulter. N'hésitez pas à le diffuser autour de vous !

mercredi 2 septembre 2015

Faites-le venir chez nous!

Un simulateur d'éoliennes pour se rendre compte de l'impact visuel et sonore a été mis au point.
Voici le lien qui permet d'aller voir ça sur le site de la RTS:
Simulateur éoliennes
Sinon, vous pouvez lire ce qui suit (c'est un copié-collé de l'article en question)

Un simulateur permet d'entendre et de voir les futures éoliennes

Des chercheurs suisses ont développé un simulateur pour les futurs parcs éoliens. Il permettra de simuler les conséquences des éoliennes sur le paysage, ainsi que leurs effets sonores.
En Suisse, les éoliennes rencontrent souvent des résistances, écrit la chercheuse de l'EPF Zurich (EPFZ) Ulrike Wissen Hayek sur un blog de l'école polytechnique. Les citoyens veulent savoir ce que signifient de tels projets pour l'environnement, si les hélices seront bruyantes ou comment l'engin s'intégrera dans le paysage.

Visualisation du paysage en trois dimensions

Afin de répondre à ces interrogations, une équipe de l'EPFZ a développé un simulateur. Il offre une reconstitution en trois dimensions du paysage où les éoliennes vont être implantées, tenant compte du vent, ainsi que des synthétiseurs reproduisant les sons des éoliennes enregistrées sur celles du Mont-Crosin (BE).
Afin qu'un maximum de personnes puisse vivre l'expérience des parcs éoliens simulés, les chercheurs ont conçu un laboratoire acoustico-visuel mobile. Celui-ci est démontable et transportable. Il sera présenté pour la première fois du 24 au 28 septembre à la foire automnale de Thurgovie à Weinfelden.
ats/ebz

Partenariat entre l'EPFZ, l'EMPA et l'Office fédéral de la topographie

Les modèles de paysage en trois dimensions ont été programmés par Madeleine Manyoky, une doctorante de l'EPFZ, à partir des données de l'Office fédéral de la topographie swisstopo. Ils simulent aussi l'influence du vent. Les objets en 3D comme les hélices des éoliennes et la végétation se meuvent selon la vitesse et la direction du vent programmées.
Reto Pieren et Kurt Heuschi, du Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche EMPA, ont ajouté les bruits des éoliennes dans les paysages virtuels. Ils ont programmé synthétiseurs et filtres sonores à l'aide d'enregistrements réels effectués sur les éoliennes du Mont Crosin (BE).