Pourquoi Jura Vaud Sud ?

Pour que Sur Grati, Mollendruz, Les Grands Plats et Bel Coster soient sans éoliennes.

lundi 31 août 2015

Ça en vaut la peine !

Allez vous promener sur le site d'Eoliennes, vraiment ?, on y découvre dans les liens un travail de maturité d'un certain Valentin Minder qui est très intéressant à parcourir. 

Article 24 Heures 30.8.2015

24 Heures s'est amusé à réunir un opposant et un pro-éolien auprès des éoliennes valaisannes. Cela donne un article que vous pouvez retrouver grâce au lien ci-dessous. A noter que M. Fahrni ne serait pas forcément pour les éoliennes ... en Valais. Après, il y aurait bien des choses à dire encore !

Site internet de Eoliennes, vraiment ?

Du côté de La Vallée, après le site internet des opposants côté France, voici le site internet des opposants côté Suisse. Ça bouge et c'est réjouissant. Allez leur rendre visite !

Article paru dans l'Omnibus

Voici un lien pour charger le fichier pdf de l'article paru vendredi 28 août dans l'Omnibus, journal qui avait peu fait place jusque là aux opposants aux éoliennes.

Trois diaporamas (powerpoint) intéressants

En cliquant sur les liens ci-dessous, vous pourrez voir trois diaporamas (circulant sur internet, mais pas de notre propre production) dont certaines photos sont assez impressionnantes !

mardi 11 août 2015

Mise à l'enquête Mollendruz: le bilan

Et bien voilà, une bonne semaine aura été nécessaire à Energie Naturelle Mollendruz pour analyser l'origine des oppositions et en tirer quelque chose de positif à signaler aux médias. Du coup, tout va bien pour eux, il n'y a qu'environ 230 oppositions (450 signatures), mais très peu des villages concernés. Ils ont eu la décence de ne pas remarquer qu'il n'y avait pas d'opposition zurichoise, ce qui est pas mal.
Nous pouvons quand même noter qu'un nombre aussi important (à notre avis) d'oppositions alors que tout a été fait pour que la population ne soit pas prête à réagir (mise à l'enquête en plein mois de juillet, séance d'"information" le 15 juillet) est assez réjouissant.

Le premier journal à rendre compte de ce bilan est 20 minutes. Voilà l'article qui vient de paraître:
Lien pour arriver sur le site de 20 minutes: article 20 minutes

Le Parc éolien du Mollendruz bien accueilli

Au terme de la mise à l'enquête du plan partiel d'affection «Parc éolien du Mollendruz», celui-ci reçoit un «fort soutien» des habitants des communes directement concernées.


Energie Naturelle Mollendruz SA va analyser les quelque 230 oppositions reçues afin de compléter ce projet validé par le Canton de Vaud.
Du 4 juillet au 3 août, les municipalités de Juriens, La Praz et Mont-la-Ville ont soumis à l'enquête publique le plan partiel d'affectation intercommunal «Parc Eolien du Mollendruz», la demande de défrichement y relative et le rapport explicatif, ainsi que le rapport d«impact sur l'environnement.
Au terme de la procédure, le parc reçoit «un fort soutien» des habitants des communes directement concernées par le projet,a indiqué mardi Energie Naturelle Mollendruz SA (ENM). Cette société regroupe Mont-la-Ville, La Praz, Vaulion, Yverdon-les-Bains, qui possède une partie des terrains, ainsi que le service d'électricité de la ville de Zurich, partenaire du projet.
Au niveau des communes concernées (Mont-la-Ville, La Praz, Juriens, soit environ 600 ménages), les habitants n'ont déposé que 14 oppositions et remarques, note ENM. Cela confirme selon elle le soutien dont dispose le parc éolien, déjà démontré lors de la présentation du projet au niveau des conseils généraux.
Au niveau des communes partenaires (Vaulion et Yverdon-les-Bains), 7 oppositions ont été enregistrées, alors que 203 autres proviennent des villes et villages situés sur le pourtour du futur parc. Ces 210 oppositions et remarques, dont certaines se recoupent avec celles de certaines associations, totalisent près de 450 signatures.
Au niveau associatif, Pro Natura, le WWF et ASPO/Birdlife ont chacun remis des dossiers jugés «constructifs». Quatre oppositions émanent enfin d'associations anti-éoliennes. La direction d'ENM SA va maintenant analyser les remarques et oppositions reçues (231 au total) et recevoir les signataires.

lundi 10 août 2015

Bois d'Amont: on en parle au Téléjournal

Un petit reportage d'un peu plus de 2 minutes parlait d'eau et de vent dimanche 9 août.
Pour le voir: cliquez ici

vendredi 7 août 2015

Et une, et deux, et trois, et quatre ...


La fin de la semaine est arrivée et nous ne savons toujours pas combien d'oppositions au parc éolien du Mollendruz ont été faites. Les promoteurs nous avaient pourtant habitués à plus de vivacité: sitôt l'accord du Canton, vite on met à l'enquête, même si une bonne partie de la population est en vacances !
En attendant les résultats, on peut se rabattre sur l'article de 24 Heures écrit par Mme Duruz:
Comme toujours, l'article original est disponible en cliquant sur le lien ci-dessous:

article 24 Heures

Plusieurs organisations écologistes opposées au parc éolien

Nord vaudoisLe WWF, ASPO/BirdLife, Pro Natura et Helvetia Nostra, entre autres, se sont opposés au plan partiel d’affectation (PPA) prévoyant l’implantation de 12 hélices au Mollendruz.


Depuis lundi 3 août, le Service des Energies d’Yverdon-les-Bains recueille les courriers reçus à l’issue de la mise à l’enquête du PPA du parc éolien du Mollendruz et du dossier de défrichement qui y est lié. Si pour l’heure le nombre d’oppositions au projet, initié par les Communes de Juriens, Mont-la-Ville, La Praz, Vaulion, Yverdon et le service d’électricité de Zurich, n’est pas encore connu – les courriers n’étant pas encore tous arrivés à bon port –, des organisations de taille ont déjà annoncé par voie de communiqués s’y être opposées.
C’est notamment le cas de la section vaudoise du WWF – qui demande que le projet soit amélioré, le parc étant prévu dans «un écosystème fragilisé» –, d’ASPO/BirdLife Suisse, de la Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage FP, d’Helvetia Nostra et de Pro Natura. Toutes estiment que ce projet – qui pourrait alimenter en énergie la moitié d’une ville de taille comparable à celle d’Yverdon – «avait trop d’impacts sur la nature et le paysage» pour être concrétisé et que «la pesée d’intérêts entre l’énergie produite et les impacts est clairement défavorable», point sur lequel elles s’accordent avec Paysage Libre-Vaud. Cette fédération, regroupant plusieurs associations anti-éoliennes vaudoises, estime que «le projet viole les grands principes du droit administratif tels que la légalité, la proportionnalité, l’intérêt public prédominant et le droit d’être entendu».
Les organisations écologistes pointent quant à elle «des lacunes parfois importantes» dans le rapport d’impact sur l’environnement présenté lors de cette mise à l’enquête et jugent que des mesures de compensation prévues dans le PPA sont encore «à l'état d’ébauche». ASPO/BirdLife souligne qu’une partie du site prévu pour ce parc éolien est de première importance pour des espèces d’oiseaux menacées comme le grand tétras, la bécasse des bois ou l’alouette lulu. Elle craint aussi que l’installation de ces douze mâts entre le col du Mollendruz et Juriens ait un impact négatif sur «ces pâturages secs et rocheux de grande valeur botanique et entomologique».  (24 heures)

Article 24 Heures Bras de fer à La Vallée

Voici un article paru aujourd'hui au sujet du projet Eoljoux. Pour lire l'article écrit par M. Le Bec dans son contexte original, voici le lien: article 24 Heures

A la Vallée, un bras de fer international s’engage sur l’alpage des Grands Plats

EolienLes positions se polarisent alors que le futur parc éolien d’Eoljoux suscite désormais une véritable fronde française.


Le ton reste diplomatique, mais il monte entre la Suisse et la France. Avant même de tourner à la bise, les sept éoliennes prévues à l’horizon 2018 sur l’alpage des Grands Plats, aux extrêmes confins de la vallée de Joux, ont déchaîné en quelques mois une véritable fronde d’oppositions civique, administrative et politique depuis le territoire français. La machine diplomatique est bel et bien lancée. Et si elle ne décourage pour l’instant ni le Canton ni le promoteur, c’est un avant-goût révélateur de ce qui attend les prochains parcs éoliens vaudois proches de la frontière. 
Le projet n’est pourtant pas nouveau. Lancé en 2005, le parc éolien a passé en janvier le cap de la mise à l’enquête du plan partiel d’affectation. Mais c’est en avril dernier, après une séance d’information des promoteurs à Bois d’Amont, commune française la plus proche des sept éoliennes, que les choses ont commencé à se corser.
«Avant ça, les élus étaient peut-être au courant, mais la population concernée a simplement découvert qu’on allait ériger des éoliennes hautes de 200 mètres devant nos fenêtres», pointe du doigt Jean-Claude Morisod, l’avocat franco-suisse qui conseille les opposants locaux, récemment regroupés sous la bannière SOS Vent d’Amont. Ils ont déjà lancé une pétition, écrit aux élus combiers «afin de lancer le dialogue entre voisins», et ne comptent pas s’arrêter là (lire ci-dessous). «Ce qu’on veut, c’est obtenir une mise à l’enquête également chez nous. Que les études d’impact soient aussi faites de ce côté de la frontière», lance ce spécialiste de l’aménagement du territoire.
Embrayage politique
La grogne a également atteint la préfecture du Jura, qui confirme avoir «saisi» l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). Le préfet, Jacques Quastana, demande, convention à l’appui, à recevoir un dossier d’enquête «sans délai», ainsi que de pouvoir manifester son intention de participer ou non à la mise à l’enquête. Berne a prudemment transmis au Canton, autorité compétente.
Le dossier risque toutefois de ne pas en rester là. D’ici quelques semaines, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal devrait répondre à la question écrite du sénateur LR (ex-UMP) Gérard Bailly, qui s’inquiète du respect des règlements transfrontaliers. «Il faut au moins que la population puisse discuter sur les mâts et leur disposition», précise l’élu.
En Suisse, les réactions sont proches de la consternation. «Tout a été fait dans les règles. Nous les avons informés depuis le début, soupire Alain Bourqui, directeur de la Société électrique de la Vallée (SEVJ). Un courrier a été adressé en novembre à Paris, avec copie au département. Le sous-préfet était à nos séances, nous avons organisé en sept ans pas moins de cinq réunions publiques de leur côté. Ce n’est pas notre faute si l’information s’est retrouvée bloquée.»
Et pas question de remettre le projet à l’enquête ou de reprendre les études. «Ce qui nous a étonné, c’est que les réactions arrivent bien après le délai de notre courrier de novembre», enchaîne Laurent Balsiger, à la tête de la Direction de l’énergie au Département vaudois du territoire et de l’environnement. «Avant, on aurait peut-être pu faire quelque chose. Avec une réponse avant la mise à l’enquête, nous aurions pu nous coordonner avec la France. Maintenant, nous allons leur communiquer que les procédures ont été suivies correctement et ouvrir le dialogue.»
Positions tranchées
«D’un point de vue juridique, le Canton a suivi la procédure correcte, ce que nous a confirmé la Confédération», abonde François Schaller, président du Comité de planification des éoliennes vaudoises. Il fait référence au nœud du problème. Entre la France et la Suisse se cache une divergence légale de fond.
L’avenir? Personne n’ose le qualifier d’impasse, ni s’inquiéter publiquement du bras de fer qui risque de ne pas être unique: d’autres parcs éoliens visibles depuis la France sont prévus. Pour Bois d’Amont, Vaud écarte dans l’immédiat l’idée de compensations sur l’atteinte au paysage ou à l’environnement. Trop tard aussi pour modifier le plan d’affectation du parc, quand l’enjeu est aussi de ne pas créer de précédents.
«L’analyse qu’on fait, c’est qu’aucun élément nouveau n’est apparu. Ce sont les mêmes discours d’opposants qu’en Suisse, conclut Laurent Balsiger. Mais il y a d’autres moyens que les démarches institutionnelles. Le Canton promeut les démarches participatives et joue volontiers le rôle de facilitateur. Même si c’est évidemment plus facile de discuter sur des projets à un stade précoce que sur ceux qui ont déjà un certain historique.» (24 heures)

Le retour de la bise noire!

La bise noire et son chantre le plus fervent étaient de la fête lors du 1er août à Ballaigues. La preuve avec cet article de Mme Duruz paru dans 24 Heures. A noter que les majestueux sapins n'auront plus grand chose de majestueux à côté d'éoliennes de 200 mètres de haut.
Pour bénéficier de l'article sous sa forme originale (avec une magnifique photo brouillardeuse), vous n'avez qu'à cliquer ci-dessous:
article 24 Heures

Jacqueline de Quattro visite le futur parc éolien

BallaiguesTrois syndics du Jura vaudois ont emmené samedi la conseillère d’Etat sur les pâturages de Bel Coster, où 9 hélices sont prévues.


Il fallait un peu d’imagination pour visualiser les futures éoliennes du parc de Bel Coster se dressant près des majestueux sapins, enrobés de brouillard. Profitant de la venue de Jacqueline de Quattro à Ballaigues pour le toast à la patrie, le syndic Raphaël Darbellay l’a emmenée sur le site qui pourrait accueillir 9 mâts, à plus de 1000 m d’altitude. 
Avec ses homologues de L’Abergement, Monique Salvi, et de Lignerolle, Olivier Petermann, ainsi que du préfet Etienne Roy, il a conduit en voiture la cheffe du Département du territoire et de l’environnement, longeant le mur de pierres sèches marquant la frontière franco-suisse depuis le chalet d’alpage de La Sagne à celui des Cernys.
«J’ai profité de la fête nationale pour «rebooster» notre projet, sourit Raphaël Darbellay. Il a l’avantage d’être éloigné de plus de 1,3 km de la première habitation et d’être accessible par des chemins déjà existants.» 
Le parc de Bel Coster, lancé par les trois communes et Alpiq, en 2008, à la suite d’une motion du Conseil communal de Ballaigues, fait partie des quatre projets retenus par le Canton dans sa planification. Il pourrait alimenter 23'000 ménages en électricité, soit 70% du district Jura-Nord vaudois. Son dossier a été remis aux services cantonaux pour un examen préalable il y a dix mois. Depuis, plus de nouvelles, alors que les projets voisins, Sur Grati à Vallorbe et au Mollendruz, vont de l’avant.
Une certaine impatience
A Ballaigues, Lignerolle et L’Abergement, les édiles, qui ont déjà remodelé leur parc, le faisant passer de 17 à 9 hélices pour l’éloigner du Suchet, commencent à trouver le temps long. «Vos communes ont décidé de prendre leur destin énergétique en main en tirant parti de la fameuse bise noire, c’est exemplaire, les a rassurés Jacqueline de Quattro. Vous avez de la chance d’avoir une situation favorable, votre dossier est bien parti.» 
La conseillère d’Etat a toutefois justifié la prolongation de l’examen par la décision du Tribunal cantonal sur le parc éolien de Sainte-Croix en mars. Il avait alors admis en partie des oppositions. «Le Canton est pionnier en matière d’éolien, il n’y a pas encore de cahier des charges national précis pour les parcs, a-t-elle poursuivi. Nous avons dû mener des études supplémentaires, notamment sur l’avifaune, pour mettre toutes les chances de notre côté. Aujourd’hui, quand on parle d’éolien, il s’agit plus de confrontation de certitudes que de vrais échanges d’information.» 
Le dossier a en effet tout intérêt à être bien ficelé car, en face, l’opposition à ce parc – qui sera surtout visible depuis le village français de Jougne – s’organise. Une récolte de signatures a été lancée à Ballaigues l’an dernier. Des opposants sont intervenus au Conseil communal alors que l’association locale SOS Jura-Vaud (Sud) a rejoint la fédération anti-éoliennes cantonale Paysage Libre-Vaud.
Le préavis du Canton sur le plan partiel d’affectation du parc de Bel Coster est attendu pour la rentrée. L’étude d’impact global des différents parcs éoliens vaudois, demandé par plusieurs associations écologiques, est, quant à lui, prévu pour le mois de septembre, annonce la conseillère d’Etat, rappelant l’existence d’une plate-forme éolienne pour améliorer le dialogue entre les deux parties (24 heures)